Evènements

Zoo de Beauval du 28 au 30 mai.

jeudi 19 novembre 2020

NOUVEAU CONCOURS 6

 

JEU N° 6
CULTURE GENERALE



Les champions olympiques français

 
Trouvez le(s) nom(s) des champions olympiques suivants. Indiquez la discipline sportive pratiquée et l'Olympiade(s) datée(s).

Objectif: 7/10

Certains athlètes sont très connus mais trois d'entre eux vous donneront 
du "fil à retordre" ! Bonne recherche. 
Comme d'habitude vous répondez dans les commentaires ci-dessous. Soyez gentils d'indiquer votre nom et prénom dans la réponse.

1- ...
source Wikipédia

Marie-José Pérec, née le 9 mai 1968 à Basse-Terre en Guadeloupe, est une athlète française.

Elle est la seule athlète française à être triple championne olympique : en 1992 aux Jeux de Barcelone sur 400 mètres et deux fois aux Jeux d'Atlanta en 1996 sur 400 mètres et 200 mètres. Elle est également la deuxième à avoir réalisé le doublé aux Jeux olympiques sur 200 et 400 mètres (la première étant l'Américaine Valerie Brisco-Hooks), et la première athlète, hommes et femmes confondus, à avoir remporté, lors de deux Jeux olympiques consécutifs, le titre sur 400 mètres. Le temps qu'elle a signé en finale à Atlanta 199648 s 25 est encore à ce jour la quatrième meilleure performance de tous les temps et durant 23 ans, le seul temps réalisé à moins d'une seconde du record du monde de Marita Koch (47 s 60 en 1985), ainsi que le record olympique sur le tour de piste. Marie-José Pérec est également double championne du monde du 400 m, à Tokyo en 1991 et à Göteborg en 1995.

Elle détient le record de France du 200 m (21 s 99, 1996), du 400 m (48 s 25, 1996), du 400 m haies (53 s 21, 1995) et du relais 4 × 400 mètres (min 22 s 34, 1994).

Par son palmarès, elle est la plus brillante athlète française d'après-guerre.

Depuis la fin de sa carrière sportive, Marie-José Pérec s'est engagée dans diverses activités liées au monde du sport.
source Wikipédia

Médaille d'or au marathon olympique de Melbourne
Mimoun ne promit pas la victoire à son entraîneur : « Vous savez, je ne promets rien. Je ferai seulement mon possible pour aller jusqu'au bout », mais très sensible aux « signes » du destin, il était persuadé qu'il allait gagner. Les signes, souvent évoqués par Mimoun après la course, étaient multiples aux yeux du fondeur français. Il portait le dossard numéro 13. La course débuta à 15 h 13. La veille de la course, il apprend par télégramme qu'il est père d'une petite fille qu'il prénomme Olympe. Pour Mimoun, qui dispute le premier marathon de sa carrière, la victoire de 1956 devait revenir aux Français, qui l'avaient déjà emportée en 1900 et 1928 (1928 + 28 = 1956). On connait la suite ...

3- ...
source Wikipédia

Émilie Le Pennec (née à La Garenne-Colombes le ) est une gymnaste française.

Elle a notamment remporté une médaille d'or aux barres asymétriques aux Jeux olympiques d'Athènes de 2004. Elle a aussi remporté deux médailles aux championnats européens, dont un titre aux barres.

En 2004, une blessure au mollet contrarie son début de saison et retarde sa préparation olympique. Émilie Le Pennec se retrouve ainsi privée d'Internationaux de France, de tournoi pré-olympique et de Championnats nationaux. Pourtant, lors des Jeux d'Athènes, elle devient championne olympique des barres asymétriques, avec une note de 9,687/10 et une remarquable figure, le « Def » (du nom de son inventeur Jacques Def)


source Wikipédia

Micheline Ostermeyer, épouse Ghazarian, née le  à Rang-du-Fliers (Pas-de-Calais) et morte le  à Bois-Guillaume , est une athlète et une pianiste française.

Lors des Jeux olympiques de 1948, à Londres, elle remporte deux médailles d'or et une de bronze. Elle a aussi été médaillée à trois reprises lors des championnats d'Europe d'athlétisme et a remporté douze titres de championne de France dans six disciplines différentes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Micheline_Ostermeyer

5 -  ...

source Wikipédia

Jean-François Lamour, né le  à Paris (XIIe arrondissement), est un homme politique français, ancien sportif de haut niveau.

Carrière sportive

Formé par le Me Augustin Parent, Jean-François Lamour domine le sabre français de 1977, date de son premier titre de champion de France jusqu'en 1992, date de son treizième et dernier titre.

C'est grâce à la nomination en France du Maître d'armes hongrois, László Szepesi, comme entraîneur national au sabre en 1982, que Jean-François Lamour s'est progressivement révélé au niveau international. Il remporte en 1984 la victoire aux Jeux olympiques de Los Angeles, mais le boycott de l'épreuve par les pays de l'Est, entraînant notamment l'absence des tireurs Hongrois, Russes et Polonais, diminue le crédit de cette performance1.

Son titre mondial en 1987, ainsi que son titre olympique de 1988, lui permettent de montrer sans contestation possible sa supériorité mondiale. Il termine sa carrière internationale sur deux médailles de bronze (individuel et équipe) aux Jeux olympiques d'été de 1992.

Bien plus tard, en 2003, il fera partie des membres fondateurs de Paris 2012 et ainsi participera activement à amener les Jeux olympiques en France. Ce sera finalement la ville de Londres qui sera choisie.

Palmarès

  • Jeux olympiques
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Champion olympique au sabre individuel en 1984 à Los Angeles
    • Médaille d'or, Jeux olympiques Champion olympique au sabre individuel en 1988 à Séoul
    • Médaille d'argent, Jeux olympiques Vice-champion olympique par équipes en 1984 à Los Angeles
    • Médaille de bronze, Jeux olympiques Médaille de bronze au sabre individuel en 1992 à Barcelone
    • Médaille de bronze, Jeux olympiques Médaille de bronze au sabre par équipes en 1992 à Barcelone


    6- ...


    source Wikipédia

    Laure Manaudou

    Laure Manaudou
    Image illustrative de l’article Laure Manaudou
    Laure Manaudou à Paris en 2005.
    Informations
    NagesNage libredosquatre nages
    Période active2001-2008, 2011-2013
    NationalitéDrapeau : France Française
    Naissance (34 ans)
    LieuVilleurbanneRhône
    Taille1,80 m (5 111
    Poids69 kg (152 lb)1
    ClubUSC Ambérieu (1992-2001)
    CN Melun-Dammarie (2001-2006)
    Canet 66 natation (2006-2007)
    Mulhouse ON (2008)
    CN Marseille (depuis 2008)
    EntraîneurPhilippe Lucas
    Nicolas Manaudou
    Lionel Horter
    Romain Barnier
    Brett Hawke
    Records
    Grand bassin200 m nl. : min 55 s 52 (RF)
    400 m nl. : min 2 s 13 (RF)
    800 m nl. : min 18 s 80 (RF)
    50 m dos : 28 s 13
    100 m dos : 59 s 50 (RF)
    200 m dos : min 6 s 64 (RF)
    Palmarès
    Jeux olympiques111
    Ch. du monde grand bassin321
    Ch. d'Europe grand bassin913
    Ch. d'Europe petit bassin924
    Ch. de France621211
    Distinctions
    Nageuse mondiale de l'année en 2007

    Laure Manaudou, née le  à Villeurbanne, est une nageuse française pratiquant les quatre nages (brasse, papillon, crawl, dos crawlé) ayant obtenu des résultats nationaux et internationaux dans la quasi-totalité des distances de compétition : 50 m, 100 m, 200 m, 400 m, 800 m et 1500 m. Lorsqu'elle s'impose à 17 ans sur 400 m nage libre aux Jeux olympiques d'Athènes, le 15 août 2004, elle est la deuxième championne olympique française de natation après Jean Boiteux à Helsinki en 1952. Elle gagne deux autres médailles dans ces Jeux : l'argent sur 800 m nage libre et le bronze sur 100 m dos, un exploit totalement inédit pour une nageuse française aux JO, et devient immédiatement une star nationale2.

    Laure Manaudou s'adjuge également deux titres mondiaux sur la même distance (2005 et 2007) et un autre sur 200 m (2007). Sur cette période, Laure Manaudou remporte en tout trois médailles olympiques, six médailles mondiales et treize médailles européennes. Licenciée jusqu'en 2006 au Cercle des nageurs de Melun Val de Seine où elle est entraînée par Philippe Lucas, elle rejoint le club de Canet-en-Roussillon (Canet 66 natation) avec son entraîneur après les Championnats d'Europe de natation 2006.

    En mai 2007, elle quitte Lucas pour aller s'entraîner dans le club turinois de LaPresse Nuoto. À la suite des tensions apparues avec son entraîneur Paolo Penso, elle est mise à la porte de son club italien le 6 août. De  à , elle est entraînée par son frère aîné, Nicolas, à Ambérieu-en-Bugey (Ain). Le , elle part à Mulhouse s'entraîner sous la direction de Lionel Horter, entraîneur au pôle France3. Elle connaît ensuite l'échec aux Jeux olympiques de Pékin sur toutes les distances où elle s'aligne.

    Le , elle rejoint le « team Marseille 2012 by CNM » du Cercle des nageurs de Marseille où elle est entraînée par Romain Barnier et Emmanuel Poissier4. Le , Laure Manaudou annonce qu'elle met un terme à sa saison, puis, dans un entretien à Aujourd'hui en France du , qu'elle abandonne sa carrière de nageuse5.

    Cependant, en , elle décide de reprendre la compétition. En , lors des championnats de France à Dunkerque, Laure Manaudou remporte les titres des 50 m, 100 m et 200 m dos et se qualifie sur ces deux dernières distances pour les Jeux olympiques de Londres. Aux JO, elle est éliminée dès les séries, mais offre une des images fortes de ces Jeux en sautant au cou de son frère Florent à sa sortie du bassin en vainqueur du 50 m nage libre hommes2. Après sa retraite sportive, elle évolue fréquemment en tant que consultante sur les épreuves de natation dans les grands événements à la télévision. Elle a joué dans Mask Singer en interprétant la louve, en l'honneur du fils qu'elle a eu avec Jérémy Frérot, nommé Lou.


    7- ...


    8- ...
    Tony Estanguet
    Image illustrative de l’article Tony Estanguet
    Tony Estanguet durant l'événement organisé par Paris 2024 à la Philharmonie de Paris le 17 février 2016.
    Contexte général
    SportCanoë (C1) slalom
    Période activefin en novembre 2012
    Site officielwww.tonyestanguet.com/#/home [archive]
    Biographie
    Nom complet
    dans le pays d'origine
    Tony Estanguet
    Nationalité sportiveDrapeau : France Française
    NationalitéFrance
    Naissance (42 ans)
    Lieu de naissancePau (France)
    Taille1,86 m (6 1)
    Poids de forme76 kg (167 lb)
    Palmarès
    CompétitionOrArg.Bro.
    Jeux olympiques300
    Championnats du monde330
    Championnats d'Europe320
    Championnats de France987

    Tony Estanguet, né le  à Pau, est un athlète et un dirigeant sportif français spécialiste du canoë monoplace slalom (C1) dont la carrière au plus haut niveau international s'étend de 2000 à 2012. Il est triple champion olympique de C1 slalom, à Sydney en 2000, à Athènes en 2004 et à Londres en 2012, seul athlète français à avoir gagné trois médailles d'or dans trois Jeux différents, et également triple champion du monde (2006, 2009, 2010). Il était le porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques de 2008 de Pékin. Il met fin à sa carrière sportive en .

    Tony Estanguet est officiellement devenu membre du Comité international olympique pour une période de huit ans le . Il avait été élu à la Commission des Athlètes de l'institution internationale par ses pairs olympiens lors des Jeux de Londres 2012. Il est vice-président de la commission des athlètes du CIO de 2016 à 2018, et se trouve être un des trois membres français actifs du CIO, en compagnie de Guy Drut et de Jean-Christophe Rolland. Il est enfin co-président du comité de candidature Paris 2024, candidat à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été en 2024. Après le vote favorable des membres du CIO réunis à Lima lors de leur 131e session, Tony Estanguet prend la présidence du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 20241.

    Carrière sportive

    Il est licencié au Club universitaire palois Pyrénées-Eaux vives (Pyrénées-Atlantiques).

    Issu d'une famille de kayakistes, il est le frère cadet d'Aldric Estanguet et de Patrice Estanguet, médaillé de bronze dans la même discipline aux Jeux d'Atlanta en 1996 ; ils ont pratiqué le canoë ou le kayak grâce à leur père, Henri Estanguet, trois fois vice-champion de France2 et quatrième au Mondiaux 1981.

    Après des débuts très prometteurs, dans les catégories de jeunes, Tony remporte sa première manche de Coupe du Monde en 1996 et se qualifie pour ses premiers championnats du monde en 1997, au Brésil, à Três Coroas. Encore un peu frêle, il n'obtient pas de résultats significatifs en course, laissant la vedette au duo champion olympique en titre, Adisson-Forgues (qui sera titré en canoë biplace C2).

    1998 et 1999 seront pour lui des années d'apprentissage, au contact d'une génération à l'époque en fin de carrière, mais toujours très rapide et extrêmement habituée aux grands rendez-vous internationaux (avec notamment Emmanuel Brugvin, son frère Patrice Estanguet ou Hervé Delamarre).

    Lors de l'année 2000, les deux frères (Patrice et Tony) doivent lutter pour s'offrir le 2e billet disponible derrière Emmanuel Brugvin, qualifié en tant que champion du monde en titre. L'explication a lieu à Foix (Ariège), sur le bassin du Rebech. Au bout de trois courses de haut niveau où les deux athlètes ne commettent pas une faute, le cadet écarte l'aîné pour décrocher sa première sélection. Il a ainsi la double pression de représenter son pays mais également de la part de son frère qui pouvait légitimement envisager le titre olympique en cas de qualification. Il entame alors parfaitement sa préparation en remportant son premier titre de champion d'Europe3, quelques mois avant les Jeux.

    Il remporte la médaille d'or aux Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney4. C'est également le début d'une longue rivalité avec le Slovaque Michal Martikán, second de la course et athlète plus jeune d'une année que Tony mais qui a pourtant déjà été sacré aux Jeux olympiques d'été de 19964.

    L'année suivante, les championnats du monde de canoë-kayak qui devaient se dérouler aux États-Unis sont annulés après les attentats du 11 septembre 2001.

    En 2002, il espère enfin remporter le seul titre qui lui manque lors des championnats du monde qui se déroulent en France au Stade Claude Peschier de Bourg-Saint-Maurice. Mais il chute en demi-finale, blessé au poignet par une chute en VTT quelques jours auparavant ; l'honneur de la famille étant toutefois sauvé par son frère Patrice qui remporte la médaille de bronze. Tony sera marqué par cet échec, qu'il ira jusqu'à qualifier de "faute professionnelle".

    En 2003, bien que battu par Michal Martikán lors des championnats du monde, il remporte la coupe du monde. Au début de 2004, il se sélectionne relativement facilement pour les Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes. Là, il remporte de 12 centièmes de seconde la médaille d'or face à Michal Martikán, venant confirmer ainsi sa victoire lors de la coupe du monde. La victoire fut très longue à se dessiner, les arbitres de la course finissant par infliger, après de pesantes minutes de retard, une pénalité à Michal Martikán pour une très légère touche (valant +2 s en temps) sur une des "portes" du parcours.

    Tony Estanguet lors des Championnats du monde 2006.

    En 2006, il décroche à Prague le titre de champion du monde qui lui manquait, juste devant son grand rival Martikán. C'est une délivrance pour le champion, pour qui ce titre, le plus difficile à obtenir car décroché face à une opposition bien plus grande qu'aux Jeux olympiques, constituait un vrai manque à son palmarès. Un titre de champion d'Europe, conquis à L'Argentière-la-Bessée dans les Alpes françaises avait au préalable parfaitement lancé sa saison.

    L'année suivante, l'ordre sera inversé aux championnats du monde de Foz do Iguaçu, Martikán terminant juste devant Estanguet.

    Le 8 août 2008, il est le porte-drapeau de la délégation française lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques 2008 de Pékin5. Le 12 août 2008, il est cependant éliminé à la surprise générale en demi-finale de la compétition, terminant 9e au classement final. Ainsi, ses espoirs de gagner une troisième médaille d'or consécutive dans une même discipline, exploit inédit en France, s'envolent. Il refusera cependant de mettre cet échec sur le dos de son statut de porte-drapeau, préférant admettre qu'il n'avait jamais su dompter le très tumultueux bassin de Pékin.

    Après une période de flottement fin 2008, il décide de reprendre la pagaie avec un nouvel entraîneur : Sylvain Curinier, d'abord simplement pour la saison 2009, puis, la motivation revenant, pour toute l'olympiade précédant les Jeux olympiques 2012. Il est récompensé de sa ténacité par un nouveau titre de champion du monde à La Seu d'Urgell, bassin pyrénéen catalan guère éloigné de son domicile palois.

    En 2010, il continue de faire partie de l'équipe de France de canoë-kayak slalom et remporte une nouvelle fois un titre de champion du monde aux championnats du monde de slalom à Tacen en Slovénie.

    Durant cette longue période, il est aussi largement dominateur sur la scène française en remportant huit titres de champion de France sénior (18-35 ans).

    Champion d'Europe 2011 à Seu d'Urgell (bassin espagnol), Tony s'impose et semble dominer réellement ses adversaires, laissant Martikán aux portes des demi-finales.

    Tony Estanguet a été choisi comme athlète modèle pour le canoë-kayak à l'occasion des premiers Jeux olympiques de la jeunesse d'été à Singapour. Durant les JOJ, les athlètes modèles ont pour rôle de guider les jeunes athlètes en restant avec eux au village, en assistant aux compétitions et en participant à l'activité « Discussion avec les champions »6.

    Le , il obtient un troisième titre olympique aux Jeux d'été de Londres7. Il devient ainsi le premier français triple champion olympique en individuel et dans la même discipline.

    Le , à 34 ans, il annonce lors d'une conférence de presse au stade d’Eaux Vives Pau Béarn Pyrénées qu'il a décidé de prendre sa retraite sportive8. Un message sur twitter suivra, où il dira qu'il a décidé de prendre sa retraite sportive, affichant une photo où il tient ses trois médailles d'or olympiques, un des plus beaux palmarès de son sport9.


    9- ...



    Colette Besson
    Image illustrative de l’article Colette Besson
    Colette Besson en 1968.
    Informations
    Disciplines400 m, 800 m
    Période d'activité1964 - 1977
    NationalitéDrapeau de la France France
    Naissance
    LieuSaint-Georges-de-Didonne
    Décès (à 59 ans)
    LieuAngoulins
    Taille1,70 m
    Poids56 kg
    SurnomLa petite Fiancée de France, La Cavale brune
    EntraîneurYves Durand Saint-Omer
    Records
    RM du 4 × 400 m et RE du 400 m
    Palmarès
    Jeux olympiques1--
    Jeux méditerranéens111
    Championnats d'Europe232
    Championnats de France13--

    Colette Besson, née le  à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime) et décédée le  à Angoulins (Charente-Maritime), est une athlète française. En 1968, elle remporte la médaille d'or du 400 mètres lors des Jeux olympiques de Mexico.

    Enfance et formation[modifier | modifier le code]

    Elle commence l'athlétisme en cadette à l'âge de 15 ans. En 1964, junior, elle réalise le 2e temps français toutes catégories sur 200 m en 25 s 3 1.

    Carrière sportive[modifier | modifier le code]

    Début 1968, elle est exclue de l'équipe de France pour avoir refusé de participer à un stage de préparation obligatoire, alors qu'elle était retenue pour les championnats d'Europe. Elle s'impose en juillet 1968, comme championne de France du 400 m en 54 s 3 en courant avec une licence Individuelle Poitou.

    Ayant intégré le Bordeaux Étudiants Club, et entraînée par Yves Durand Saint-Omer, elle profite des longues grèves de 1968, pour se préparer longuement en altitude à Font-Romeu — en dormant sous une tente au camping municipal. Aux Jeux olympiques de Mexico, le , elle créa ainsi une formidable surprise en devenant championne olympique du 400 m en 52 s 03, battant la grande favorite, la Britannique Lillian Board sur le fil, après une extraordinaire fin de course, établissant aussi le nouveau record d'Europe et s'approchant d'un dixième de seconde du record du monde2.

    Le  à Athènes aux championnats d'Europe d'athlétisme, une autre Française Nicole Duclos la devance en finale du 400 mètres d'un cheveu, avec le même temps 51,7 s, nouveau record du monde, mais Nicole Duclos empocha le titre car elle avait imperceptiblement précédé sa rivale. Aux mêmes championnats dans le relais 4 × 400 mètres avec Bernadette Martin et Eliane Jacq, le 20 septembre, elle est à nouveau battue sur le fil, mais par l'Anglaise Board, avec le même temps 3 min 30 s 08, nouveau record du monde2.

    Ses clubs successifs furent l'ASG Royan (1961 à 1966), le Bordeaux Étudiants Club (1968 à 1972), le CSM Épinay-sur-Seine (1973), et de nouveau le Bordeaux EC (1977). Elle courut à titre individuel en 1967.

    En 1971, elle remporte trois médailles aux Jeux méditerranéens d'Athènes, dont l'or sur le 400 m3. Elle déclare alors : « J'ai besoin de courir de temps en temps, comme de manger, de respirer, de dormir [...] j'ai toujours couru pour le plaisir et ça ne change pas. ».

    Colette Besson (à gauche) à l'arrivée d'un relais 4 × 400 mètres, en 1971.

    En 1972, elle est éliminée en série lors des Jeux de Munich, alors qu'elle avait effectué des essais sur 800 m lui permettant de s'approprier à deux reprises le record de France.

    Elle continua des courses jusqu'en 1977, année où elle arrêta définitivement sa carrière dans les compétitions internationales.

    Vingt-quatre ans après Mexico, une autre Française, née en 1968Marie-José Pérec, devient à son tour championne olympique du 400 m, sous ses yeux, au stade de Barcelone en 1992.

    Après sa carrière sportive[modifier | modifier le code]

    À l'issue de sa carrière sportive en 1977, Colette Besson rejoint son mari Jean-Paul Noguès au Togo comme entraîneur de l'équipe nationale d'athlétisme. Puis, elle est conseillère technique régionale en Martinique et à Tahiti. Enfin elle est professeur d'EPS à la Réunion et à Paris2.

    Elle a eu deux filles : Sandrine et Stéphanie.

    En 1994, elle est nommée administrateur de la Fondation Gaz de France ; à partir de 2002, elle préside le conseil d'administration du Laboratoire national de lutte contre le dopage de Châtenay-Malabry, puis est nommée inspectrice de l'Éducation nationale pour l'académie de Paris la même année. Elle devient membre du Comité directeur de la section athlétisme du Racing club de France en 2003.

    Elle continue à s'entraîner et à courir pour son plaisir, avec ses amis et sa famille.

    En 2003, on lui diagnostique un cancer de la gorge. Elle défend malgré tout activement la candidature de Paris pour les JO de 2012, mais meurt le  à La Rochelle des suites de ce cancer.

    Elle repose au cimetière d'Angoulins4.

    Titres honorifiques[modifier | modifier le code]

    Palmarès[modifier | modifier le code]

    • 35 sélections en équipe de France A
    • Médaille d'or aux Jeux olympiques sur 400 m en 1968
    • Championne d'Europe au relais 1 + 2 + 3 + 4 tours en 1970
    • Championne d'Europe en salle au relais 4 × 200 m en 1969
    • Médaille d'or aux Jeux Méditerranéens sur 400 m en 1971
    • Championne de France sur 400 m en 1968, 1971 et 1972
    • Championne de France sur 800 m en 1970 et 1971
    • Championne de France de cross-country en 1971
    • Championne de France en salle sur 300 m en 1969
    • Championne de France en salle sur 400 m en 1972
    • Championne de France en salle sur 600 m en 1969 et 1970
    • Championne de France en salle sur 800 m en 1971 et 1973
    • Championne de France en salle sur 1 500 m en 1976
    • Vice-championne d'Europe sur 400 m en 1969 (devancée de 2 centièmes par Nicole Duclos)
    • Vice-championne d'Europe du relais 4 × 400 m en 1969
    • Vice-championne d'Europe du relais 4 × 2 tours en 1973
    • Médaille d'argent du relais 4 × 100 m aux Jeux Méditerranéens en 1971
    • Médaille de bronze du 400 m en salle aux championnats d'Europe en 1970
    • Médaille de bronze du relais 4 × 2 tours aux championnats d'Europe en 1972
    • Médaille de bronze sur 800 m aux Jeux Méditerranéens en 1971
    • Détentrice du record du monde :
      • 4 × 400 m : 3 min 34 s 02 en 1969
      • 4 × 400 m : 3 min 30 s 08 en 1969
      • 500 m en altitude : 1 min 09 s 09 en 1970
    • Détentrice du record d'Europe :
      • Les 4 temps ci-dessus, plus :
      • 400 m : 52 s 03 en 1968 (et record olympique)
    • Détentrice du record de France :
      • 300 m : 1969
      • 400 m : trois fois, dont 1968 et 1969
      • 400 m haies : deux fois, dont 1977
      • 4 × 400 m : quatre fois, dont 1969, 1969 et 1972
      • 4 × 800 m : 1971
      • 800 m en salle : 1973
    • Meilleures performances :
      • 100 m : 11 s 60 en 1970
      • 200 m : 23 s 04 en 1969
      • 300 m : 38 s 04 en 1969
      • 400 m : 51 s 74 en 1969
      • 600 m en salle : 1 min 30 s 07 en 1977
      • 800 m : 2 min 03 s 03 en 1971
      • 1 000 m : 2 min 42 s 06 en 1975
      • 1 500 m : 4 min 25 s 04 en 1975
      • 3 000 m : 9 min 48 s 08 en 1975
      • 400 m haies : 59 s 91 en 1977
      • Pentathlon : 4 286 points en 1970

    Divers[modifier | modifier le code]

    • Vainqueur du 400 m du Meeting de Cologne en 1971
    • A une question posée en 1971 sur ses passe-temps, Colette Besson répond aimer le jazz, la musique classique et les livres consacrés à l'Histoire5.

    Hommages[modifier | modifier le code]

    Infrastructures du stade Colette-Besson de Dax.

    Sa ville natale de Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime), mais aussi Dax (Landes)6Valence (Drôme)Lunel (Hérault), Muret (Haute-Garonne) , Saran (Loiret) ou encore Othis (Seine et Marne) ont donné son nom à un stade, ainsi que Dijon, sur le campus de l'université de Bourgogne. En 2008, la plus grande enceinte sportive de Rennes (Ille-et-Vilaine) a été inaugurée à son nom en présence de son mari et d'Edmond Hervé. Un gymnase porte son nom à Chaville (Hauts-de-Seine), à La Réole (Gironde), où elle a été professeur de gymnastique, ainsi qu'à Courcouronnes (Essonne) à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) à Bois-d'Arcy (Yvelines) et à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), ainsi que sur le Campus de La Doua à Villeurbanne.

    Le 17 février 1996, la ville de Gonesse (Val d'Oise) inaugure, en sa présence, le complexe sportif du quartier des Marronniers qui porte son nom.

    Font-Romeu, Moirans et le quartier de Bordeaux-Lac ont donné le nom de Colette Besson à un espace sportif.

    En 2006, la ville de La Rochelle a fait réaliser une sculpture en son hommage par l'artiste plasticienne Véronique Selleret. A Saint Palais sur mer, en face du phare de Cordouan, il est construit un Carrelet portant son nom.

    Le gymnase de Pechbonnieu est nommé en son honneur.

    À Lille existe une Place à son nom. À Paris, près de la porte de la Chapelle, une station de tramway de la ligne T3b, inaugurée le 15 décembre 2012, porte son nom. Un collège de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Parisrue des Panoyaux, porte également son nom. À Montreuil-sous-bois, le stade nautique possède une salle à son nom. A Martigues, la piste d'athlétisme porte son nom.

    Les championnats de France de la catégorie minimes portent aussi son nom

    10- ...






    4 commentaires:

    1. 1: Perec- 2: Mimoun- 3 : le Pennec- 4: Ostermeyer - 5: Lamour - 6:Manaudou- 7: Guyart - 8: Estanguet - 9: Besson - 10: Brahim Asloum

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    2. Je complète les réponses de Françoise et Yves (Merci à eux pour les réponses 3 et 7)
      1 Marie José Perec JO Barcelone en 1992 sur 400m et JO Atlanta en 1996 sur 400m et 200m.
      2 Alain Mimoun JO Melbourne en 1956 Marathon
      3 Emilie Le Pennec JO Athènes en 2004 Gymnastique
      4 Micheline Ostermeyer JO Londres en 1948 Lancer du poids et Lancer du disque
      5 Jean Fançois Lamour JO de Los Angeles en 1984 et JO de Séoul en 1988 Sabre individuel
      6 Laure Manaudou JO Athènes en 2004 400m nage
      7 Brice Guyart JO Sydney en 2000 fleuret par équipe et JO Athènes en 2004 fleuret individuel
      8 Tony Estanguet JO Sydney en 2000 JO Athènes en 2004 et JO Londres en 2012 Canoë
      9 Colette Besson JO Mexico en 1968 400m
      10 Brahim Asloum JO Sydney en 2000 Boxe

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    3. Un grand bravo à Michel qui a répondu à toutes les questions mais Yves et Françoise l'ont mis sur la voie pour la gymnaste Emilie Le Pennec aux barres asymétriques et le trio Damien et Gaël Touya accompagné de Julien Dillet qui furent champions olympiques par équipes au sabre aux JO d'Athènes en 2004.
      Je complèterai les réponses bientôt en vous livrant quelques annectodes sur ces athlètes.
      Mon seul petit regret, c'est qu'il n'y ait pas plus de participants à ce questionnaire "spécial confinement" !

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    4. On est toujours meilleur à plusieurs. Merci à jacques pour tous ces jeux et à Michel pour les détails.
      Rendez-vous pour la suite.

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